Lac de Caussade : En choisissant l’illégalité la chambre d’agriculture tourne le dos aux intérêts de l’ensemble des agriculteurs.
Alors que toute réalisation publique est soumise à autorisation de travaux, la Chambre d'agriculture n'en a que faire des règles communément requises et a choisi délibérément la voie de l'illégalité pour démarrer l'aménagement de la retenue de Caussade dont le dossier est en cours .
Il faut rappeler que le projet n'est pas enterré par les ministères de l'environnement et de l'agriculture mais c'est bien la copie transmise par la Chambre et le groupe d'irrigants qui est remise en cause.
Qu'un Président de Chambre consulaire détourne les moyens financiers d'un établissement public au service d'une opération illégale et de surcroit au bénéfice d'un groupe limité d'agriculteurs parmi lesquels figure un membre du bureau pose de sérieuses questions en terme de morale publique .
Serge Bousquet-Cassagne président de la Chambre a choisi comme mode de gestion l'agitation au détriment de la défense du dossier.
La Confédération paysanne dénonce les agissements dangereux du bureau de la Chambre aux conséquences très préjudiciables pour les intérêts de l'ensemble des agriculteurs et parmi eux le groupe d'irrigants concernés par le projet .
Il est fort à parier qu'aucun financeur public ne s'accordera à subventionner un projet démarré sur des bases non autorisées.
La confédération paysanne est opposée à ce que ce projet accapare toute la réserve financière de la Chambre.
Par ce communiqué la Confédération paysanne se fait le relais de la réaction bien légitime des agriculteurs qui contestent des décisions et des comportements revendiqués au nom de l'ensemble de la profession prise aujourd'hui en otage .
La position de la Confédération paysanne sur Caussade : Si nous sommes d'accord sur le principe de stockage nous ne le sommes pas sur la réalimentation hivernale par le Tolzac . Il faut épargner le ruisseau en déficit chronique pour privilégier le réapprovisionnement par le biais du Lot plus abondant et ceci afin de protéger les autres irrigants du bassin qui prélèveraient sur le Tolzac. Le projet de Caussade doit respecter l'existant pour éviter une guerre de l'eau entre irrigants.
L'option proposée par la Confédération paysanne permet de raisonner les coûts d'aménagement en réduisant le volume de stockage volontairement surdimensionné dans le projet initial pour faire face à l'incertitude d'un remplissageabondant.
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